Le Projet
MAGDA - éco-hameau en co-création est un habitat participatif intergénérationnel qui s'inscrit dans les principes des Oasis de vie lancées par le mouvement des Colibris :
Sa mission et raison d'être est :
" Nous créons ensemble un lieu d'habitat participatif, écologique et de sobriété heureuse. L'aventure humaine, qui est au centre de notre projet, participe à l'harmonie de tous les êtres vivants, de la nature et de notre environnement. Nous contribuons ensemble à donner du sens et alimentons le terreau de demain."
De par sa situation en périphérie du Mas d'Azil et de son emplacement sur les hauteurs lui donnant une magnifique vue sur le Parc Naturel des Pyrénées Ariégeois, MAGDA est un havre de paix dans un écrin de verdure à proximité de toutes les commodités du village.
" Nous créons ensemble un lieu d'habitat participatif, écologique et de sobriété heureuse. L'aventure humaine, qui est au centre de notre projet, participe à l'harmonie de tous les êtres vivants, de la nature et de notre environnement. Nous contribuons ensemble à donner du sens et alimentons le terreau de demain."
De par sa situation en périphérie du Mas d'Azil et de son emplacement sur les hauteurs lui donnant une magnifique vue sur le Parc Naturel des Pyrénées Ariégeois, MAGDA est un havre de paix dans un écrin de verdure à proximité de toutes les commodités du village.
Au centre l'éco-hameau à droite le village du Mas d'Azil |
Plan d’aménagement réalisé par l'architecte |
A terme, le projet comptera 6 familles : Anne et Marie-Christine occupent la maison déjà existante, les cinq autres sont à construire.
Chaque famille est propriétaire de son lot et co-propriétaire des espaces communs.
Concernant les maisons à construire :
- La conception reste libre mais doit respecter le cahier des charges.
- Chaque projet de maison est à faire valider par le Cercle Cœur après avis de l'architecte.
- Peuvent être réalisées en auto-construction ou par des artisans.
-Devront être terminées en l'espace de 2 ans afin de minimiser les nuisances qu'un chantier entraîne sur l'ensemble du collectif.
Intention n°1 – Eco-construction et sobriété énergétique
Concernant
l'éco-construction et la sobriété énergétique, nous souhaitons
des constructions sobres, harmonieuses et respectueuses de
l'environnement.
Les
maisons seront privatives tout en respectant le cadre architectural
préconisé. Nous souhaitons favoriser l’auto-construction, totale
ou partielle. L’auto-construction pourra être encadrée, en
particulier par l’association Mur-Mûr afin de garantir le respect
du cahier des charges architectural et du planning général.
Cette association locale propose son aide, en particulier pour les futurs propriétaires qui ont opté pour l'auto-construction et la construction écologique.
L'organisation et la supervision de chantiers collectifs fait aussi partie de leur savoir-faire.
Cette association locale propose son aide, en particulier pour les futurs propriétaires qui ont opté pour l'auto-construction et la construction écologique.
L'organisation et la supervision de chantiers collectifs fait aussi partie de leur savoir-faire.
Du
côté de l'énergie « chauffage », le bois de chauffage,
comme les copeaux de bois, sont des ressources disponibles
localement. Pour ce
qui est du soleil, nous sommes en zone 4, la deuxième plus élevée
en France. Imposer un chauffe-eau solaire à chaque maison dans le
cahier des charges nous semble un minimum d’un point de vue
écologique.
Intention n°2 – Mutualisation d'espaces et de services entre les habitants
Tout
en luttant contre l’individualisme et la solitude, l’intimité de
chacun(e) sera respectée. En partageant des lieux, des outils, des
activités, des connaissances dans une démarche d’ouverture du Je
au Nous : chacun(e) peut progresser dans son cheminement pour que
nous allions plus loin
ensemble.
Des espaces communs sont prévus : piscine, salle commune, atelier artistique, atelier bricolage, potager & cabanons de jardin, jardin zen. Sont à envisager aussi le partage de vélos, le co-voiturage...
Il
nous semble essentiel, que les choix qu'on peut qualifier de
“spirituels”, soit les croyances, pratiques religieuses ou autres
approches spirituelles, relèvent de la liberté de tout à chacun
dans la mesure où cela ne nuit pas aux autres éco-habitants. Les
aspirations artistiques et activités culturelles ne devraient pas
relever de décisions communes.
Intention n°3 – Gouvernance participative à l'écoute de chacun
Ce type de projet nécessite que la parole de chacun soit écoutée et que les décisions soient prises en respectant la souveraineté de tous.
C'est pourquoi nous avons adopté une gouvernance partagée, de type sociocratie :
- Mode de fonctionnement basé sur le cercle
C'est pourquoi nous avons adopté une gouvernance partagée, de type sociocratie :
- Mode de fonctionnement basé sur le cercle
- Prise de décision par consentement
- Election sans candidat
De plus nous retenons les idées suivantes :
- Le principe :
une personne = une voix.
- Le principe qu'une idée apportée en
groupe n'est plus l'idée d'une personne en particulier.
- Des désaccords seront forcément rencontrés, voire des situations conflictuelles. Il est donc essentiel, dès le début du projet, de pratiquer la Communication Non Violente pour s'exprimer entre co-habitants.
- Des désaccords seront forcément rencontrés, voire des situations conflictuelles. Il est donc essentiel, dès le début du projet, de pratiquer la Communication Non Violente pour s'exprimer entre co-habitants.
Intention n°4 – Souveraineté alimentaire tournée vers l'agroécologie
Concernant l'agriculture; il est souhaité qu'un foyer de maraîchers s'installe sur le lieu afin de valoriser les parcelles arables de façon respectueuse et écologique. Un design en permaculture est envisagé pour l'ensemble de la propriété.
Au quotidien, nous pourrons à la fois acheter auprès des producteurs bio locaux tout en créant sur le terrain, un potager collectif pour enrichir notre alimentation de manière saine et autonome avec, notamment, des plantes aromatiques et médicinales. Un verger est également prévu : abricotier, pommier, poirier, cerisier..., ainsi que des arbustes type framboisiers, groseilliers ou cassissiers dans les haies qui bordent le terrain.
Au quotidien, nous pourrons à la fois acheter auprès des producteurs bio locaux tout en créant sur le terrain, un potager collectif pour enrichir notre alimentation de manière saine et autonome avec, notamment, des plantes aromatiques et médicinales. Un verger est également prévu : abricotier, pommier, poirier, cerisier..., ainsi que des arbustes type framboisiers, groseilliers ou cassissiers dans les haies qui bordent le terrain.
Marie-Christine a repris l'exploitation de la roseraie et met en valeur la rose sous toutes ses formes,hydrolats, huile essentielle, cosmétique...
Nous souhaitons faire vivre le terrain :
- culture très économe en énergie (autant en ce qui concerne le carburant que le travail manuel et mécanique) et respectueuse des êtres vivants et de leurs relations réciproques, tout en laissant à la nature dite "sauvage" le plus de place possible ;
- favoriser la biodiversité en achetant nos semences auprès des associations locales ou nationales (exemple : Kokopelli qui se trouve au village) ;
- développer d'autres créations comme un four à pain, un four solaire, des ruches...
Intention n°5 - Ouverture sur l'extérieur
La
collaboration entre Oasis (déjà au nombre de 5 en Ariège)
peut
nous permettre d’échanger nos réussites et nos échecs,
de trouver des réponses possibles à des questions qui nous
bloquent, de partager aussi, car notre expérience, qu’elle soit
réussite ou échec, peut rendre la collectivité plus
intelligente. Nous croyons beaucoup à la théorie du centième singe
: si une idée ou un savoir-faire est adopté par un nombre minimal
de personnes, elle se développera spontanément dans plusieurs
endroits.
La collaboration avec notre environnement
a,
selon nous, les avantages suivants : d’abord un projet a besoin
d’être “ancré” dans son environnement pour pouvoir éclore
dans la durée. Cet environnement est bien sûr administratif
(mairie, communauté de communes, direction départementale de
l'équipement et de l'urbanisme...) pour permettre au projet
d’évoluer sans heurt. Mais nous serons également soucieux de
l'environnement écologique (ou de permaculture si vous préférez) :
tout est lié et plus il y a de liens plus la structure est solide.
Alors, soyons fous, pourquoi ne pas imaginer qu’une partie, aussi
minime soit-elle, de la construction des maisons puisse être payée
en monnaie locale ? Pourquoi ne pas laisser les animaux du voisin
brouter sur le terrain et demander le fumier en échange ? Pourquoi
ne pas inviter des réunions locales sur le site : que ce soit des
projets de transition ou des réunions des aînés ? Pourquoi ne pas
inviter les voisins à une partie des célébrations ?
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